Plusieurs pistes
4 participants
Page 1 sur 1
Plusieurs pistes
J'ai commencé à explorer les possibilités, et à recueillir quelques conseils (parfois contradictoires).
Il en ressort que 4 approches sont envisageables pour mon projet :
- une fondation française indépendante
- une fondation française abritée par la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- une fondation bolivienne
- commencer plus modestement par une association, quitte à évoluer par la suite
Qu'en pensez-vous ?
(Personnellement j'ai déjà ma petite idée, mais je la garde pour moi à ce stade, pour ne pas influencer vos avis...)
Il en ressort que 4 approches sont envisageables pour mon projet :
- une fondation française indépendante
- une fondation française abritée par la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- une fondation bolivienne
- commencer plus modestement par une association, quitte à évoluer par la suite
Qu'en pensez-vous ?
(Personnellement j'ai déjà ma petite idée, mais je la garde pour moi à ce stade, pour ne pas influencer vos avis...)
Re: Plusieurs pistes
Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mon père un peu plus. Je vais lui demander son avis.
Fabienne- Sexe :
Age : 43
Localisation : Essaouira (Maroc)
Emploi/loisirs : médecin urgentiste
Date d'inscription : 11/02/2019
Messages : 8
Re: Plusieurs pistes
Il me semble qu'un projet construit autour d'une association serait plus appréhendable et plus facilement "maîtrisable". Ce n'est qu'un avis. Je n'ai pas d'expérience non plus en termes de structuration d'instances à vocation humanitaire.
Laure- Sexe :
Age : 56
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 11/02/2019
Messages : 10
Re: Plusieurs pistes
Pour compléter (et pour avoir une expérience en conduite de projet), la coquille pour l'instant importe moins à mon sens que la définition du projet en elle même. En fonction des "contours" du projet, l'enveloppe devrait logiquement s'imposer
Laure- Sexe :
Age : 56
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 11/02/2019
Messages : 10
Re: Plusieurs pistes
Je suis d'accord, mon projet se doit d'être précisé, autant dans sa vocation exacte que dans l'ampleur que je souhaite lui donner à terme. Je suis en pleine réflexion...
Oui, et je suis très sensible à cet argument. Toutefois, on m'a dit (à vérifier...) que c'est beaucoup plus compliqué pour une simple association d'intervenir à l'étranger.Laure a écrit:Il me semble qu'un projet construit autour d'une association serait plus appréhendable et plus facilement "maîtrisable".
Re: Plusieurs pistes
Si tu es d'accord, Raphaëlle, je peux demander à mon père de participer au forum (dans cette rubrique) pour qu'il t'apporte ses lumières en direct, ce serait plus pratique, non ?
Fabienne- Sexe :
Age : 43
Localisation : Essaouira (Maroc)
Emploi/loisirs : médecin urgentiste
Date d'inscription : 11/02/2019
Messages : 8
Re: Plusieurs pistes
Je vous rassure, Raphaëlle, ce n'est nullement abuser de mon temps. Même si je n'ai aucun lien avec Liz, je suis touché par votre démarche, que je salue, et je vous aiderai avec joie.
Mon premier conseil sera de vous armer de patience. Rendre opérationnelle votre fondation prendra du temps, et il y aura probablement des moments de frustration où vous aurez le sentiment que les choses n'avancent pas. Ne vous découragez jamais, laisser les choses se faire en temps et en heure est un gage de solidité et de réussite.
Le deuxième sera le même que celui de Laure : précisez le mieux possible votre projet, à la fois dans son intention concrète et dans les moyens (humains et matériels) que vous aurez autour de vous.
Concernant les pistes qui vous ont été données, oubliez tout de suite l'idée d'une fondation bolivienne. Après : association ou fondation ? A mon avis, le choix de commencer par une association est une fausse bonne idée. Certes, c'est beaucoup plus facile à créer qu'une fondation, mais la nature de votre projet nécessite la reconnaissance d'utilité publique, et pour y prétendre une association doit exister depuis plus de 3 ans et compter plus de 200 adhérents.
Ces délais et contraintes n'existent pas pour une fondation, qui est par définition d'utilité publique. Mais la création est en effet (administrativement) plus lourde, et plus exigeante financièrement, puisque les fonds initiaux doivent être apportés dès le départ. Si votre dossier est recevable, être abritée par la Fondation de France est une solution qui vous épargnera un certain nombre de démarches pénibles et chronophages, un point à ne pas négliger. Mais vous préfèrerez peut-être garder la maîtrise totale de votre projet ?
Mon premier conseil sera de vous armer de patience. Rendre opérationnelle votre fondation prendra du temps, et il y aura probablement des moments de frustration où vous aurez le sentiment que les choses n'avancent pas. Ne vous découragez jamais, laisser les choses se faire en temps et en heure est un gage de solidité et de réussite.
Le deuxième sera le même que celui de Laure : précisez le mieux possible votre projet, à la fois dans son intention concrète et dans les moyens (humains et matériels) que vous aurez autour de vous.
Concernant les pistes qui vous ont été données, oubliez tout de suite l'idée d'une fondation bolivienne. Après : association ou fondation ? A mon avis, le choix de commencer par une association est une fausse bonne idée. Certes, c'est beaucoup plus facile à créer qu'une fondation, mais la nature de votre projet nécessite la reconnaissance d'utilité publique, et pour y prétendre une association doit exister depuis plus de 3 ans et compter plus de 200 adhérents.
Ces délais et contraintes n'existent pas pour une fondation, qui est par définition d'utilité publique. Mais la création est en effet (administrativement) plus lourde, et plus exigeante financièrement, puisque les fonds initiaux doivent être apportés dès le départ. Si votre dossier est recevable, être abritée par la Fondation de France est une solution qui vous épargnera un certain nombre de démarches pénibles et chronophages, un point à ne pas négliger. Mais vous préfèrerez peut-être garder la maîtrise totale de votre projet ?
AntoineC- Sexe :
Age : 70
Localisation : 75116 Paris
Emploi/loisirs : chirurgien
Date d'inscription : 18/02/2019
Messages : 4
Re: Plusieurs pistes
Je vous remercie infiniment pour vos précieux conseils et explications. Je vais les digérer tranquillement, pour faire le bon choix le moment venu. Pour rebondir sur votre dernière question, oui je suis plutôt du genre à vouloir contrôler les choses que j'entreprends, et ça m'a plutôt bien réussi jusqu'à présent. Pouvez-vous m'éclairer, dans le cas d'une fondation abritée, sur la répartition des pouvoirs et des responsabilités ?
Préciser mon projet.
Il est tourné vers la Bolivie, parce que Liz aimait ce pays, ses habitants, ses montagnes, parce qu'elle y a trouvé la mort et sa dernière demeure. Les villageois de Cohoni l'avaient adoptée, et ils lui restent fidèles par l'entretien de sa tombe, sans rien attendre en retour. J'ai pris l'habitude, chaque fois que je rends visite à ma petite sœur, d'aider modestement l'école du village avec des fournitures scolaires.
J'aimerais continuer dans cette voie : l'éducation ! L'éducation, et la culture. Je veux dire par là que j'aimerais donner à de petites écoles boliviennes plus de moyens matériels et d'ouverture sur le monde, mais aussi pour redécouvrir et valoriser leur propre culture. Je suis consciente que ça implique des moyens matériels, mais humains aussi.
Le premier pas auquel j'ai pensé serait de doter l'école de Cohoni d'un accès à internet, avec quelques ordinateurs, pour que ces enfants s'ouvrent au monde, mais puissent aussi partager leur culture, leur vie tout simplement. C'est important pour moi que ça ne soit pas à sens unique...
Préciser mon projet.
Il est tourné vers la Bolivie, parce que Liz aimait ce pays, ses habitants, ses montagnes, parce qu'elle y a trouvé la mort et sa dernière demeure. Les villageois de Cohoni l'avaient adoptée, et ils lui restent fidèles par l'entretien de sa tombe, sans rien attendre en retour. J'ai pris l'habitude, chaque fois que je rends visite à ma petite sœur, d'aider modestement l'école du village avec des fournitures scolaires.
J'aimerais continuer dans cette voie : l'éducation ! L'éducation, et la culture. Je veux dire par là que j'aimerais donner à de petites écoles boliviennes plus de moyens matériels et d'ouverture sur le monde, mais aussi pour redécouvrir et valoriser leur propre culture. Je suis consciente que ça implique des moyens matériels, mais humains aussi.
Le premier pas auquel j'ai pensé serait de doter l'école de Cohoni d'un accès à internet, avec quelques ordinateurs, pour que ces enfants s'ouvrent au monde, mais puissent aussi partager leur culture, leur vie tout simplement. C'est important pour moi que ça ne soit pas à sens unique...
Re: Plusieurs pistes
J'ai commencé à explorer la piste de la fondation abritée (par la Fondation de France), et à y réfléchir. De cette première exploration, il ressort plusieurs choses :
- a priori, la nature de mon projet devrait le rendre recevable par la FdF
- les services rendus par la FdF et son expertise aux fondations abritées sont de précieux facilitateurs
- mais une clause me gêne beaucoup : "Chaque fondation abritée confie sa gestion quotidienne à la Fondation de France." Au stade actuel de ma réflexion (mais ça pourra évidemment évoluer...) je ne me sens disposée à renoncer à ce point à l'autonomie de gestion. La remarque finale d'Antoine m'amène à penser que je ne suis pas la seule à avoir cette réticence...
- a priori, la nature de mon projet devrait le rendre recevable par la FdF
- les services rendus par la FdF et son expertise aux fondations abritées sont de précieux facilitateurs
- mais une clause me gêne beaucoup : "Chaque fondation abritée confie sa gestion quotidienne à la Fondation de France." Au stade actuel de ma réflexion (mais ça pourra évidemment évoluer...) je ne me sens disposée à renoncer à ce point à l'autonomie de gestion. La remarque finale d'Antoine m'amène à penser que je ne suis pas la seule à avoir cette réticence...
AntoineC a écrit:Mais vous préfèrerez peut-être garder la maîtrise totale de votre projet ?
Re: Plusieurs pistes
Vous avez raison, vous n'êtes pas la seule. Beaucoup de fondateurs, parce que leur projet leur tient à cœur et les implique émotionnellement, ont du mal à accepter cette délégation de responsabilité à la Fondation de France. Certaines fondations abritées dans un premier se sont même désengagées dans un second temps, pour cette raison. Je comprends donc votre réticence instinctive, à cause de la nature très personnelle de votre projet, et aussi parce que vous semblez être une femme d'action habituée à être aux commandes.
Soyez néanmoins consciente que gérer une fondation active peut vite devenir chronophage, et c'est parfois difficilement compatible avec une vie professionnelle trépidante par ailleurs. Cet arbitrage entre préservation de votre autonomie et recours à une prestation de services efficace et personnalisée vous appartient, et il mérite une réflexion approfondie, à partager avec les personnes qui vous accompagneront dans l'aventure !
Ne vous méprenez pas, je ne cherche aucunement à vous jeter dans les bras bienveillants de la Fondation de France ! Il existe d'ailleurs d'autres solutions pour alléger le fardeau de la gestion quotidienne, comme le recours à un prestataire externe (plutôt adapté aux grosses fondations) ou la nomination d'un membre de confiance assez disponible (souvent une personne retraitée) comme administrateur délégué.
Soyez néanmoins consciente que gérer une fondation active peut vite devenir chronophage, et c'est parfois difficilement compatible avec une vie professionnelle trépidante par ailleurs. Cet arbitrage entre préservation de votre autonomie et recours à une prestation de services efficace et personnalisée vous appartient, et il mérite une réflexion approfondie, à partager avec les personnes qui vous accompagneront dans l'aventure !
Ne vous méprenez pas, je ne cherche aucunement à vous jeter dans les bras bienveillants de la Fondation de France ! Il existe d'ailleurs d'autres solutions pour alléger le fardeau de la gestion quotidienne, comme le recours à un prestataire externe (plutôt adapté aux grosses fondations) ou la nomination d'un membre de confiance assez disponible (souvent une personne retraitée) comme administrateur délégué.
AntoineC- Sexe :
Age : 70
Localisation : 75116 Paris
Emploi/loisirs : chirurgien
Date d'inscription : 18/02/2019
Messages : 4
Re: Plusieurs pistes
Merci, Antoine !
Je crois que j'ai besoin d'un peu de temps pour clarifier tout ça. A la lumière des évolutions de ma vie, tant professionnelles que personnelles. Mais je garde bien sûr vos précieux avis en mémoire...
Je crois que j'ai besoin d'un peu de temps pour clarifier tout ça. A la lumière des évolutions de ma vie, tant professionnelles que personnelles. Mais je garde bien sûr vos précieux avis en mémoire...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|